Arques Réseau de Chaleur

 

schéma des usines

Le réseau de chaleur collectif est entré en service  en septembre 2013. Véritable chauffage central à l'échelle d'une ville, celui-ci alimente pour l'heure une vingtaine de bâtiments (écoles du Centre et des Bourguets, centre social, mairie, collège, maison de retraite, certains équipements sportifs et salles communales, centre culturel Balavoine, résidences Catry et Beauséjour, écoles de musique et de danse...), un chiffre qui sera amené à augmenter avec le raccordement aux futurs logements du nouveau centre-ville.

photo de face de la chaufferie

 

La chaufferie : disponibilité, adaptabilité et mixité énergétique

La chaleur est produite dans une installation de haute technologie, fonctionnant 24h/24, exploitée de façon industrielle, avec le souci du rendement maximal et le respect de l'environnement. La production est assurée par une chaudière bois et trois chaudières gaz, qui viennent en complément quand les besoins s'en font sentir.

 

Réseau de distribution :efficacité énergétique

L'eau chaude (90°C) est acheminée vers les bâtiments par un réseau souterrain de près de 4 km composé de canalisations isolées. Après avoir échangé sa chaleur, elle retourne vers la chaufferie pour être à nouveau chauffée. On distingue le réseau primaire, qui transporte la chaleur de la centrale de production jusqu'aux postes de livraison des bâtiments, et le réseau secondaire, interne aux bâtiments, qui permet de distribuer la chaleur des postes de livraison jusqu'aux radiateurs des logements par exemple.

 

Les points de livraison (ou sous-stations) : silencieux et sécurisés

Postes d'échanges, les points de livraison sont situés aux pieds des bâtiments et ont pour fonction, par le biais d'un échangeur :
- de fournir la chaleur pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire
- d'optimiser la fourniture d'énergie en fonction des besoins
- d'enregistrer les consommations d'énergie.

bois broyé pour la chaudiere

 

Comment fonctionne la chaufferie ?

Implantée entre le pont de Flandres et le terrain de football de l'espace Pierre Mauroy, la chaufferie dispose de trois silos de 90 m3 pour accueillir le bois, sous forme de plaquettes forestières (50 % minimum) ou de broyat de palettes. Après une analyse qualité, celui-ci tombe alors dans une bande transporteuse qui l'amène jusqu'à la chaudière biomasse de 2,5 MW pour y être consumé. Essentiellement composés de vapeur d'eau, les rejets respectent bien sûr les normes en vigueur. Les poussières sont filtrées et les cendres récupérées (à peine 10 m3 par mois) peuvent ensuite être revalorisées (épandage dans les champs).

A noter que la chaudière biomasse offre un rendement de 86 à 87 % et que son autonomie est de trois à quatre jours (selon la consommation). Quatre à cinq camions de bois par semaine suffisent par ailleurs pour en assurer le fonctionnement sur les périodes les plus froides de l'année.

En cas de rupture de stock, de panne ou surtout de grand froid, trois chaudières gaz d'une puissance totale de 8 MW sont alors sollicitées pour assouvir les besoins.

En se substituant aux chaufferies classiques, le réseau de chaleur au bois évite le rejet de 47.000 tonnes de CO2, soit l'équivalent de cinq années de circulation automobile à Arques.